COMMENT FONT LES OISEAUX POUR CRIER, CHANTER… ET «PARLER»
Un système vocal particulier
Les oiseaux ne possèdent pas, comme les humains, de cordes vocales. Mais comme les humains, ils font appel à leur système respiratoire pour produire et émettre des sons.
Le système respiratoire des oiseaux est complexe. Il se caractérise par la taille relativement petite des deux poumons et par le fait que ceux-ci sont reliés à des sacs aériens, genre de petites poches situées dans le corps de l’oiseau. Les poumons et les sacs aériens sont remplis d’air et vidés grâce à l’action des muscles du poitrail.
Les sacs aériens, dont le nombre varie suivant les espèces, peuvent représenter une partie importante du volume corporel de l’oiseau (jusqu’à 18 % chez le canard colvert, par exemple). Ils n’interviennent pas directement dans l’absorption de l’oxygène dans le sang (comme les alvéoles pulmonaires chez l’homme), mais jouent un rôle essentiel dans la circulation de l’air et aident à refroidir le corps.
Les oiseaux absorbent l’air par les narines ou le bec. L’air pénètre ensuite dans la trachée qui se sépare, à la base du cou, en deux bronches chacune reliée à un poumon et aux sacs pulmonaires auxquels celui-ci est relié. C’est au point de jonction des deux bronches que se situe le syrinx, l’organe vocal plus ou moins complexe (suivant les espèces) qui permet aux oiseaux d’émettre des sons.
Les bronches des oiseaux sont en fait constituées d’anneaux de cartilage reliés par un tissu : cet assemblage maintient leur rigidité. A hauteur du syrinx, le tissu qui unit les anneaux de cartilage devient très fin pour prendre la forme de membranes élastiques (que l’on pourrait comparer au tympan de l’oreille humaine). Ces membranes peuvent vibrer lorsque leur tension est modifiée par des variations du passage de l’air dans le syrinx, variations possibles grâce à la présence d’une musculature assez sophistiquée que l’oiseau utilise pour modifier le rythme d’évacuation de l’air hors des poumons et des sacs aériens.
Des performances très variables
Certains oiseaux dont la gamme de sons est très réduite (cygnes, par exemple) ont un syrinx plus simple et produisent une partie des sons qu’ils émettent directement par leur longue trachée. Mais chez les oiseaux au langage plus complexe (comme le pinson, par exemple), le chant comprend deux parties distinctes produites par les membranes de chaque bronche.
Le langage vocal des oiseaux va du très simple au très complexe suivant les espèces. Certains, comme les autruches par exemple, se contentent d’émettre quelques sons rudimentaires, tandis que d’autres sont de véritables virtuoses du chant et produisent des assemblages de notes très évolués.
L’apanage des oiseaux «intelligents»
L’aptitude d’un oiseau à parler «humain» (c’est-à-dire à reproduire des sons semblables à ceux émis par l’homme) sous-entend, outre la présence d’un syrinx élaboré, un développement suffisant des facultés cérébrales pour permettre la compréhension de ces sons et un système de commandes nerveuses permettant de «manipuler» suffisamment le syrinx pour une reproduction adéquate de ces sons. Ce sont ces capacités qui permettront à ces oiseaux d’assimiler une situation donnée à un son particulier (le perroquet qui salue l’ouverture de la porte du salon par le mot «bienvenue», par exemple) et de nuancer la voix pour reproduire au mieux ce son à la façon d’un homme.
Les oiseaux ne possèdent pas, comme les humains, de cordes vocales. Mais comme les humains, ils font appel à leur système respiratoire pour produire et émettre des sons.
Le système respiratoire des oiseaux est complexe. Il se caractérise par la taille relativement petite des deux poumons et par le fait que ceux-ci sont reliés à des sacs aériens, genre de petites poches situées dans le corps de l’oiseau. Les poumons et les sacs aériens sont remplis d’air et vidés grâce à l’action des muscles du poitrail.
Les sacs aériens, dont le nombre varie suivant les espèces, peuvent représenter une partie importante du volume corporel de l’oiseau (jusqu’à 18 % chez le canard colvert, par exemple). Ils n’interviennent pas directement dans l’absorption de l’oxygène dans le sang (comme les alvéoles pulmonaires chez l’homme), mais jouent un rôle essentiel dans la circulation de l’air et aident à refroidir le corps.
Les oiseaux absorbent l’air par les narines ou le bec. L’air pénètre ensuite dans la trachée qui se sépare, à la base du cou, en deux bronches chacune reliée à un poumon et aux sacs pulmonaires auxquels celui-ci est relié. C’est au point de jonction des deux bronches que se situe le syrinx, l’organe vocal plus ou moins complexe (suivant les espèces) qui permet aux oiseaux d’émettre des sons.
Les bronches des oiseaux sont en fait constituées d’anneaux de cartilage reliés par un tissu : cet assemblage maintient leur rigidité. A hauteur du syrinx, le tissu qui unit les anneaux de cartilage devient très fin pour prendre la forme de membranes élastiques (que l’on pourrait comparer au tympan de l’oreille humaine). Ces membranes peuvent vibrer lorsque leur tension est modifiée par des variations du passage de l’air dans le syrinx, variations possibles grâce à la présence d’une musculature assez sophistiquée que l’oiseau utilise pour modifier le rythme d’évacuation de l’air hors des poumons et des sacs aériens.
Des performances très variables
Certains oiseaux dont la gamme de sons est très réduite (cygnes, par exemple) ont un syrinx plus simple et produisent une partie des sons qu’ils émettent directement par leur longue trachée. Mais chez les oiseaux au langage plus complexe (comme le pinson, par exemple), le chant comprend deux parties distinctes produites par les membranes de chaque bronche.
Le langage vocal des oiseaux va du très simple au très complexe suivant les espèces. Certains, comme les autruches par exemple, se contentent d’émettre quelques sons rudimentaires, tandis que d’autres sont de véritables virtuoses du chant et produisent des assemblages de notes très évolués.
L’apanage des oiseaux «intelligents»
L’aptitude d’un oiseau à parler «humain» (c’est-à-dire à reproduire des sons semblables à ceux émis par l’homme) sous-entend, outre la présence d’un syrinx élaboré, un développement suffisant des facultés cérébrales pour permettre la compréhension de ces sons et un système de commandes nerveuses permettant de «manipuler» suffisamment le syrinx pour une reproduction adéquate de ces sons. Ce sont ces capacités qui permettront à ces oiseaux d’assimiler une situation donnée à un son particulier (le perroquet qui salue l’ouverture de la porte du salon par le mot «bienvenue», par exemple) et de nuancer la voix pour reproduire au mieux ce son à la façon d’un homme.